Comment contrôler ses pensées et mieux gérer ses émotions ?

 

Vous n'arrivez pas à faire évoluer votre point de vue sur un sujet et vous n'arrêtez pas d'y penser.

 

Les ruminations empoisonnent l'esprit. Impossible de prendre du recul quand vous êtes en boucle sur un sujet et que vous êtes blessé(e).

 

Vous analysez ce qui se passe, ce comportement qu'on a eu vis-à-vis de vous ou un évènement bouleversant et plus vous y pensez, plus l'émotion s'installe et moins il est facile de la gérer.

 

Vous appréhendez une situation à venir et les craintes sur ce sujet sont de plus en plus présentes et ne vous lâchent plus ...

 

Alors comment faire pour arrêter d'être en boucle sur le sujet, contrôler vos pensées et mieux gérer vos émotions ?

 

REPRENEZ LES RÊNES DE VOS PENSEES  PLUTÔT QUE DE SUBIR LEUR PRESENCE

 

Je vais vous présenter ma vision de la gestion de vos pensées :

 

Dans votre tête se trouve une grande assemblée composée d'une multitude de conseillers. Ces derniers sont si nombreux, qu'on ne pourrait les compter. Ils sont tous à votre disposition.

 

Parmi eux, on pourrait citer le conseiller de : la patience, la peur, l'agacement, l'appréhension, la sagesse, la nervosité, la motivation, l'intelligence, l'ingénieur qui trouve les solutions, la jalousie, le saboteur, la peine, le capricieux, le commentateur, la raison, la déception, la détermination, la paresse, la colère, l'empathie, l'ennui, l'intransigeance, la confiance en soi, et bien d'autres encore.

 

Jusqu'à présent, vous les entendez et vous vous laissez diriger en fonction de qui s'exprime.

Vous ne savez pas qui prend la parole en vous et est aussi véhément ou monopolisateur de la parole intérieure.

Bref, vous subissez ...

 

Comment prendre votre rôle de leader et gérer vos pensées ?

 

J'ai créé cet exercice facile à mettre en place et efficace pour une gestion émotionnelle plus sereine à la portée de tous !

C'est une pratique que j'apprends même aux enfants à mon cabinet et qui porte ses fruits pour gérer pensées et émotions.

 

 

Cette méthode est simple et se base sur cette compréhension :

Vous n'êtes pas un de ses conseillers, vous êtes le président / la présidente de cette assemblée.

 

Le temps de prendre l'habitude de la méthode, les premières fois, prenez de quoi écrire pour mettre en place cet exercice. 

Cela viendra encore plus facilement.

 

 

1. Identifiez qui parle 

 

Le principe est de reconnaitre le conseiller qui s'exprime dans votre tête.

Ecrivez l'essentiel de ce discours que vous vous tenez intérieurement et reconnaissez quel est le sentiment (angoisse, déception, agacement, ...) et/ou le rôle qui s'exprime (juge, saboteur, victime, etc ...).

Reconnaitre ce que l'on ressent est essentiel et l'identification du conseiller est parfait pour cela. Une bonne écoute de soi apporte un meilleur équilibre. Mais n'en restons pas là ! Allons plus loin en prenant soin de votre intérieur :

 

 

2. Interrogez un autre conseiller

 

La tête sert à résonner et à débattre. Ne vous cantonnez pas à un avis.

Imaginez qu'à l'assemblée nationale, il n'y ait qu'un député qui est le droit de s'exprimer sur un sujet. Ce serait inutile et extrêmement limité !

 

Face au conseiller qui s'exprime, quel autre conseiller vous pourriez interrogez ?

Pour vous inspirez, voici quelques exemples :

Face au conseiller de l'agacement, entendez ce que le conseiller de la tolérance a à dire,

Face à l'orgueil, écoutez la sagesse,

Face à l'appréhension, donne la parole au conseiller de la confiance en soi,

Face à la déception, que dit la sagesse ?

Face à l'inquiétude, faites intervenir l'ingénieur qui trouve des solutions,

Face au saboteur, que dit la bienveillance ?

 

Bien sûr, vous pouvez en interroger conseillers pour enrichir ce débat intérieur.

Par exemple, face au sentiment d'injustice, interrogez le discernement et l'ingénieur.

 

Pour entendre ce qu'à à dire le conseiller, prenez sa place. Concentrez vous et positionnez vous en tant que ce conseiller, cette qualité qui est déjà en vous, et laissez venir.

 

A l'écrit, notez le nom du conseiller, ouvrez les guillemets et laissez venir.

 

 

3. L'autre conseiller vous permet de faire évoluer votre réflexion et d'avancer

 

Cette réflexion vous permet de prendre du recul et de réfléchir de manière constructive. Vous relativisez et vous y voyez plus clair.

Vous écoutez et interrogez vos conseillers puis vous tranchez.

 

Maintenant grâce à ce débat intérieur, dans votre position de leader, prenez votre décision et faites évoluer votre manière de penser et votre manière d'agir et de réagir.

 

Vous passez de la rumination à une réflexion constructive.

Votre état émotionnel s'améliore.

Vous êtes plus aligné(e) dans vos valeurs.

Vous êtes plus posé(e).

Vous amenez davantage de positif en vous.

 

Et vous, quels sont les conseillers que vous faites intervenir aujourd'hui ?

 

Bons débats intérieurs cher(e) président(e) !

 

Céline Alburquerque

 

 

 

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